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Page:Privas - Chansons des enfants du peuple, 1905.djvu/92

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I


Les malchanceux, les opprimés,
Tous ceux pour qui restent fermés,
Les paradis des espérances ;
Les miséreux, les dégoûtés,
Les faibles, les déshérités,
Sont trompés par les apparences.


II



On leur jette la charité,
Cette apparence de bonté,
Ce mensonge du sacrifice ;
On leur promet égalité,
Union, solidarité,
Tous ces masques de la justice !


III



Des jours naîtront, qui sont prévus,
Où tous les bonheurs entrevus
Dans le prisme des apparences,
Deviendront des réalités,
Et c’est alors, ô vérités,
Que vous détruirez les souffrances !