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Cet abus d’enseigne paraît d’autant mieux devoir être signalé à l’attention de la Commission et de l’Administration municipale, qu’il n’y a pas là seulement un acte de vandalisme modifiant d’une façon très fâcheuse l’aspect extérieur d’un des bâtiments dont l’ensemble constitue un des plus célèbres monuments de Paris, mais une infraction directe et peu excusable (l’enseigne pouvant être très facilement placée sur tout autre point de la façade) à la servitude établie dès l’origine de la construction de la place Vendôme, et que tous les propriétaires et locataires successifs ont, par conséquent, dû subir depuis deux siècles.
L’exemple de ce qui s’est passé place des Victoires, au grand dommage de l’oeuvre de Mansart, à la suite d’une tolérance prolongée que les propriétaires ont transformée peu à peu en faculté permanente, semble donner aux autorités compétentes un argument de plus pour inviter qui de droit au respect des règlements établis au sujet des immeubles de la place Vendôme.
M. Selmersheim dit qu’en ce qui concerne
les enseignes signalées par M. André Laugier, on a dû demander l’autorisation à la Ville.
Il appartenait alors à cette dernière de la refuser en faisant valoir la réserve dont sont frappés ces immeubles, Il ajoute que, dans le cas où il aurait été passé outre, la Ville devait dresser procès-verbal.
La communication de M. André Laugier est renvoyée à l’Administration.
35. — Hommage d’une photographie de la tour du Mont-de-piété.
M. André Laugier offre, de la part de M. Ed. Bricher, une photographie de la tour de l’enceinte de Philippe-Auguste située dans une cour du Mont-de-piété.
Les remerciements de la Commission sont adressés à M. Bricher et la photographie envoyée au musée Carnavalet.
La séance est levée à cinq heures trente minutes.
704. — Imprimerie municipale, Hôtel de Ville. — 1899.