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Page:Procès-verbal de la Commission Municipale du Vieux Paris, 1899, 6.djvu/3

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pense être l’interprète de la Commission tout entière en envoyant à M. Guiffrey ses sincères félicitations.

4. — Remerciements au Conseil municipal.

M. le Président annonce que, dans ses séances des 18 et 20 mai, le Conseil municipal a adopté deux vceux émis par la Commission du Vieux Paris, relatifs : 1° à la mise en état de la tombe du général Hullin et 2° à la restauration de l’inscription de Nicolas Flamel. Il pense que la Commission voudra adresser au Conseil municipal, à cette occasion, tous ses remerciements.

Adopté.

M. Selmersheim demande si le moulage de cette inscription a été fait pour Carnavalet.

M. Sellier répond que l’exécution est terminée.

M. Ch. Normand dit que la Société des Monuments parisiens a également remercié le Conseil municipal pour ses décisions et aussi pour celle relative à l’hôtel de Lauzun.

5. — Nomination d’une Commission relative à l’affectation éventuelle de la maison dite de la Reine-Blanche.

M. Alfred Lamouroux, vice-président, donne communication de la lettre suivante, émanant du service d’Architecture :

Paris, le 20 mai 1899.

Messieurs,

Par une lettre ci-jointe, en date du 9 courant, M. le secrétaire de la Commission du Vieux Paris a transmis un vœu de cette Commission à M. le Directeur des services municipaux. d’Architecture, en le priant de vouloir bien rechercher à quel service municipal la maison dite de la Reine Blanche, sise rue des Gobelins, 17, pourrait être affectée.

L’intéressante construction désignée sous le nom de maison de la Reine Blanche est située au milieu d’une vaste propriété d’une surface de 6,000 mètres environ.

Ce vieux bâtiment est entouré de divers autres.

Il est élevé d’un rez-de-chaussée et de trois étages occupés chacun par une grande salle sans distribution. Il est loué par bail à M. Seignobos, qui y a installé une tannerie et y occupe 50 ouvriers.

Il est indiqué en A, par une teinte rouge foncée, au plan d’ensemble annexé au présent rapport.

Malgré l’intérêt architectural que présente cette construction, il serait impossible d’y installer un service municipal sans y exécuter de très gros travaux d’appropriation.

Il faudrait d’ailleurs, au préalable, acquérir en sa totalité l’important immeuble dont elle dépend et verser des indemnités aux différents locataires.

Dans ces conditions il nous parait difficile, sinon impossible, de donner satisfaction au voeu si légitime de la Commission du Vieux Paris, du moins actuellement.

L’Architecte-voyer en chef adjoint, «. Sauger. »

M. Alfred Lamouroux estime qu’il y aurait intérêt à trancher une fois pour toutes la question relative à cette maison. Il propose la nomination d’une Commission qui aurait pour mission d’examiner la possibilité de l’utilisation de cet immeuble pour un service municipal.

Cette proposition est adoptée.

La Commission se composera de MM. Bruman, secrétaire général de la Préfecture de la Seine ; Menant, directeur des Affaires municipales ; Breuillé, conseiller municipal, Guiffrey, Selmersheim et Tesson.

6. — Communication relative à l’installation d’un plan aux arènes de la rue Monge.

M. Alfred Lamouroux donne connaissance d’une lettre de M. Bresson, chef de bureau à la préfecture do la Seine, préconisant l’idée d’établissement, sur place, d’un plan à grande échelle, donnant l’ensemble des anciennes constructions des Arènes.

Cette communication, se rattachant à celle de création d’un musée aux Arènes, est renvoyée à la lre Sous-commission.

Des remerciements seront transmis à M. Bresson.