Page:Procès contre Marie-Josèphe-Angélique, Montréal 1734.djvu/259

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Quatrième page

Avec les brodequins serrés ladite accusée a dit qu'elle n'a point connaissance de personne et que ce n'est point elle.

Après avoir été serré par le coin a dit « Je veux mourir c'est moi et point d'autre personne. »

Au second coup a dit qu'elle aime mieux mourir que personne n'a pas lui aidé a mettre le feu.

Au troisième a dit la messe chose.

Au quatrième a dit qu'on la pende que c'est elle toute seul.

Après quoi pour l'extraordinaire lui avons fait mettre un second coin et frapper.

Au premier coup a dit « Qu'on me fasse mourir ».

Au second coup a dit « C'est moi seul ».

Au troisième a dit « Pendez-moi c'est