Page:Procès contre Marie-Josèphe-Angélique, Montréal 1734.djvu/52

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Huitième P. Raimbault

Interrogé si ce n'était pas la dureté et réprimande de la demoiselle de Francheville qui l'engageait à la menacer plusieurs fois de la faire bruler, ou de l'égorger.

A dit qu'elle ne l'a jamais menacé de pareille chose pour les réprimandes que lui faisait quelquefois ladite demoiselle sa maitresse.

Interrogé si elle n'a pas dit que quand elle serait une fois dans son pays, si il y avait des Français, elle les y feraient tous périr et bruler comme des chiens ou qu'elle ne pourrait et ce étant fâchée des mauvais traitement de sa maitresse.

A dit que quand sa dite maitresse l'a quelque fois maltraité ce qui n'a pas souvent arrivé elle se mettait en colère, et sortait de la maison, mais qu'elle n'a rien dit d'approchant de ce que nous lui demandons.

Interpellé de nous dire si il y avait longtemps que sa maitresse l'avait

P. Raimbault

C. Porlier