Page:Procès contre Marie-Josèphe-Angélique, Montréal 1734.djvu/56

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Douzième page P. Raimbault


avant qu'elle ait été prise.

Interrogé s'il n'est pas vrai qu'elle a dit le jour de l'incendie à la veuve Rouleau qu'elle ne demeurerait pas longtemps chez la veuve Francheville.

A dit qu'elle ne lui a pas dit des choses de même.

Interrogé si sur ce qu'un homme lui disait que si elle ne prenait garde à elle ladite Francheville la vendrait elle ne lui répondit pas « La diable de putain, si elle me vend, elle s'en repentira » et sur ce qu'il lui demanda ce qu'elle ferait, elle répondit « Nous ne disons pas ce que nous avons envie de faire. »

A dit qu'elle n'a rien dit de cela.

Interrogé si elle n'a pas dit à un autre que si sa maitresse la vendait elle s'en repentirait qu'elle la ferait bruler.

A dit qu'elle n'a jamais parlé de cela ni eu le dessein.

Lecture a elle fait du présent interrogatoire.

P. Raimbault