EG PC 1449 page 9 Elle ne lui a pas payé d’intêret, sinon les fameuses poires et le hairin donnees à sa femme. Elle n’a pas seu que la femme de Verat a été malade. Elle n’avait en tous cas pas l’intention de lui faire mal. La femme était au courant des prêts de son mari, et avait reçu en outre une boîte de résine et des œufs. L’ac- cusée n’a jamais entendu dire qu’elle était herege. Elle n’a jamais vu le diable. Int. si elle est jamais sortie de nuit, elle dit être parfois partie de Genève pour Genthoud juste a- vant la nuit.) (f. 5V) (Répetition du 16.12.1567.) (Elle ne s’est pas ravisée. Les meurtrissures de son visage ont toujours été le fait de son mari. Elle n’avait pas l’in- tention de faire mal à la femme de maître Jobus en lui donnnat des poires et du raisin. Elle n’a jamais été traitée de mau- vaise femme ou d’herege. Elle nie avoir dit que la Claudeta l’aurait accusée. Elle ne sait pas qu’elle avait la réputa- tion d’être sorcière. Confrontée à Jean Jaques Levrat, elle n’oppose rien contre lui, mais nie toute sa déposition — cf. plus haut. Idem avec Pernette Levrat et Roberte Emery.) Sy elle ne dit pas dernierement a certains 2 personnages qui la vinrent veoir que le diable sestoit apparu par 2 fois à elle, mais quil lavoit laissée et quil sestoit retiré. R. que non. (Nie la deposition de Jean Guignard, et affirme ne l’avoir jamais vu. (f. 6V) (Répétition du 26.12.1568 — 1’année commence à Noël) (Elle continue à nier la déposition Guignard, qu’elle ne fréquenta jamais.) Int. si elle se trouve marquée, si elle ne se vault pas tenir pour convaincue. R. quelle ne dira jamais quelle soit herege, daultant qu**** quil nen pas vray (sic). (Sur les dépositions des gens de Genthoud, elle avoue que la Claudeta lui voulait du mal, parce qu’elle n’avait pas voulu lui louer une chambre, et qu’elle aurait pu par conséquent l’accuser.)
