Page:Procès verbaux des séances de la Société littéraire et scientifique de Castres, Année 2, 1858.djvu/154

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état, et s’il apporte avec lui certaines exigences, la question n’est pas seulement sérieuse en elle-même, elle touche encore à ce qu’il y a de plus intime et de plus profond, comme de plus vaste, dans la constitution d’un peuple et dans sa vie réelle.

Que faut-il donc pour que l’esprit d’un peuple se développe, grandisse, se perfectionne et produise des œuvres assez nombreuses, assez variées et assez parfaites pour constituer une littérature ? Les conditions sont nombreuses et plus rares à trouver réunies, qu’on ne le pense communément.

En quoi consistent-elles ?


Séance du 14 mai 1858.


Présidence de M. A. COMBES.


M. le maire assiste à la séance.

M. le président donne lecture d’une lettre de M. l’inspecteur d’académie, en résidence à Albi.

D’après le désir exprimé par M. le Ministre de l’instruction publique, les Facultés des sciences et des lettres de Toulouse, se sont chargées de rédiger, pour la Revue des Sociétés savantes, un exposé des travaux accomplis en 1857, dans le ressort académique. M. l’inspecteur demande que la Société transmette, aussitôt que possible, un exemplaire de chacun des ouvrages ou mémoires qui ont été lus ou publiés dans le courant de l’année.