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sera suivi d’un travail d’ensemble sur les œuvres d’Alexis Pujol, et d’études particulières sur quelques points spéciaux. Les services rendus par ce célèbre médecin ne sont pas bornés au petit centre où il a exercé son action et passé sa vie. Peut-être n’a-t-il pas été étranger à certains mouvements qui sont devenus les indices ou les précurseurs de systèmes nouveaux. Il importe de mettre en lumière tous ces faits, et de conserver à la place qu’il doit occuper, un homme dont le nom a une juste célébrité, et dont les œuvres eurent un grand retentissement.

La Société déclare vacantes les places laissées libres dans son sein par la mort de M. Nayral et le départ de MM. Tillol et Marignac.

Il sera pourvu ultérieurement à ces remplacements.

Conformément à l’article 5 du règlement, MM. Tillol et Marignac, sont classés comme membres associés.


M. ALIBERT, membre correspondant, lit un mémoire sur M. l’abbé Paulhé, fondateur et directeur de l’établissement de la Fage.

S’intéresser à l’histoire de son pays ; fouiller dans son passé pour en exhumer quelques-unes de ces richesses archéologiques, qui sous l’apparence d’une valeur purement locale, suffisent quelquefois pour mettre sur la voie d’une découverte importante, ou pour remplir une lacune regrettable, c’est un travail trop négligé jusqu’ici, et auquel la Société littéraire et scientifique de Castres a convié tout le monde autour d’elle. C’est pour répondre à cette pensée, que M. Alibert communique une notice sur l’abbé Paulhé, et sur son institution de la Fage. Cet homme et cette institution, à raison de l’importance de leur rôle passé, devraient avoir leur place dans toutes les monographies du pays. Et pourtant leur nom même était presque entièrement inconnu, à quarante ans à peine