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Page:Proclamations et harangues de Napoléon Bonaparte, 1835.djvu/180

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yeux ; mais, dans le même moment, nos ennemis pensaient à la détruire et à l’avilir, et cette couronne de fer, conquise par le sang de tant de Français, ils voulaient m’obliger de la placer sur la tête de nos plus cruels ennemis : projets téméraires et insensés, que le jour même de l’anniversaire de votre Empereur, vous avez anéantis et confondus. Vous leur avez appris qu’il est plus facile de nous braver et de nous menacer que de nous vaincre.

Soldats ! lorsque tout ce qui est nécessaire pour assurer le bonheur et la prospérité de notre patrie sera accompli, je vous ramènerai en France. Là, vous serez l’objet de mes tendres sollicitudes. Mon peuple vous reverra avec joie, et il vous suffira de dire : J’étais à la bataille d’Austerlitz, pour qu’on vous réponde : Voilà un brave !