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Il ne me reste plus dans mon Iriste avenir,
Que d’un bien doux passé le touchant souvenir.
Tu fus sans contredit des mères le modèle,
Ainsi que chaste épouse et bonne autant que belle,
Jamais tu ne pus voir un malheureux sans pain.
Il bénissait toujours ta secourable main ;
Ton grand mérite enfin surpasse ma louange,
Car pour le res embler il faudrait être un ange ;
Ton epoux, tes enfants pleurent sur ton cercueil
Et portent dans leurs cœurs à tout jamais ton deuil.




Theodora VERDOT, décédée le 24 mars 1835.


Son cœur, son noble cœur quitta trop tôt la terre
Pour le pauvre et sa fille ! elle était deux fois mère.




Ici repose à côté de son aïeul Sara-Lovely-Raphael RODRLGUES PERËIRA, née à Bordeaux en 1819, décédée à Paris en 1839.

O toi qui de bonheur enivrais notre vie !
Ange de pureté, de grâce et de candeur !
Toi qui chantais si bien sa puissance infinie,
Va, désormais ta place est aux pieds du Seigneur.




Non loin de celle-ci, dans le centre d’un entourage de bois placé depuis peu de jours et que nous croyons provisoire :

MARCHAND ENNERY, grand-rabbin.