Si la pensée de Villafranca, bien que proposée par un Empereur, avait été appuyée, il serait arrivé fatalement l’une de ces deux choses : 1o le plus fort des deux principes, le principe surnaturaliste ou le principe rationaliste, aurait absorbé l’autre ; la Révolution aurait prévalu contre l’Église, ou l’Église aurait étouffé la Révolution ; ou bien 2o les deux principes transigeant auraient donné lieu par leur amalgame à une idée nouvelle, supérieure à l’un au moins de ses constituants sinon à tous deux ; dans tous les cas les amis du progrès auraient eu à se réjouir de l’évolution. Le parti de l’unité n’a pas de ces aspirations. De la Révolution il ne connaît rien, Nescio vos, lui dit-il ; de l’Église il est toujours prêt à recevoir la bénédiction : donnez-lui le patrimoine de saint Pierre pour en composer son royaume et il baisera la mule du Pape, aussi indifférent au fond à la distinction du temporel et du spirituel qu’à la liberté et à la nationalité.
Il est de principe dans le contrat de bienfaisance, que le bienfait reçu ne peut pas devenir pour le bénéficiaire un moyen de nuire au bienfaiteur : maxime écrite dans