Page:Proudhon - Du Principe fédératif.djvu/228

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mêmes, avec votre unité, votre voltairianisme et toutes vos hypocrisies.


De toutes les critiques que l’on a faites de ma dernière brochure, celle qui m’a le plus peiné, à raison du nom de l’auteur, est celle de M. Taxile Delort. On vient de voir ce qu’elle pèse. Le citateur a vu ou voulu voir dans mes paroles le contraire de ce que j’y ai mis : voilà tout. — Autrefois, quand M. Delort travaillait au Charivari, on le trouvait sérieux, froid, et pas gai ; d’où l’on a conclu que sa place était à un journal grave. Depuis que M. Havin l’a appelé, il semble devenu gouailleur, il papillonne, il fait concurrence à son confrère bouffe M. Edmond Texier : aussi on le trouve léger même pour les abonnés du Siècle. Inventus est minus habens ! La diminution d’eux-mêmes, tel est le châtiment de tous ceux qui ont épousé la cause de l’unité.



CHAPITRE III.


L’Opinion nationale. — Politique à bascule
de M. Guéroult.


Lorsque je demande à un journaliste de la presse démocratique : Êtes-vous décoré de l’ordre de Saint-Lazare ? — le lecteur ne doit pas supposer que ma question équivaille dans ma pensée à une accusation de corruption, et que