Que la première baisse insensiblement et se retire, tandis que la seconde grandit et se montre ;
Qu’il résulte de cette double marche une sorte de subalternisation en vertu de laquelle l’Autorité se met de plus en plus au droit de la Liberté ;
Puisqu’en autres termes le régime libéral ou contractuel l’emporte de jour en jour sur le régime autoritaire, c’est à l’idée de contrat que nous devons nous attacher comme à l’idée dominante de la politique.
Qu’entend-on d’abord par contrat ?
Le contrat, dit le Code civil, art. 1101, est une convention par laquelle une ou plusieurs personnes s’obligent, envers une ou plusieurs autres, à faire ou à ne pas faire quelque chose.
Art. 1102. Il est synallagmatique ou bilatéral, lorsque les contractants s’obligent réciproquement les uns envers les autres.
Art. 1103. – Il est unilatéral, lorsqu’une ou plusieurs personnes sont obligées envers une ou plusieurs autres, sans que de la part de ces dernières il y ait d’engagement.
Art. 1104. – Il est commutatif lorsque chacune des parties s’engage à donner ou à faire une chose qui est regardée comme l’équivalent de ce qu’on lui donne ou de ce qu’on fait pour elle. — Lorsque l’équivalent consiste dans la chance de gain ou de perte pour chacune des parties, d’après un événement incertain, le contrat est aléatoire.
Art. 1105. – Le contrat de bienfaisance est celui dans lequel l’une des parties procure à l’autre un avantage purement gratuit.