Page:Proudhon - La Pornocratie, ou les Femmes dans les temps modernes.djvu/175

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

l’effémination ? Que les femmes s’en mêlent, il devient fade, il se souille.

Altmeyer reconnaît d’ailleurs que la thèse d’Agrippa n’est qu’un paradoxe à l’abri duquel il se donne carrière contre la Bible, ses histoires scandaleuses, et ses dogmes… Dans un autre ouvrage, Agrippa s’exprime avec moins de galanterie sur le compte du beau sexe : De incertitudine et vanitate scientiarum atque artium declamatio.

En général, selon Agrippa, tous les arts, toutes les sciences, toutes les professions de la vie n’aboutissent qu’à un résultat malheureux ou inutile.

« Toutes les vérités de la vie, dit-il, me l’ont fait prendre en dégoût. La vérité de la science m’a rongé d’ennui ; la vérité de l’amitié m’a montré l’ombre et refusé la réalité ; la vérité de l’amour m’a fait connaître les femmes y moins pour être heureux avec elles que pour apprendre combien l’amour est loin du bonheur. »

Nous ne connaissons pas les femmes ?

Qu’entend-on par connaître ? — Personne ne