Page:Proudhon - La Pornocratie, ou les Femmes dans les temps modernes.djvu/194

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Quid vero, si la nourriture première du germe est la propre substance d’une femme ? d’un être vivant ?

Il n’y a pas d’autres générations que des générations spontanées.

Elle est spontanée dans la cellule de la plante ; elle est spontanée dans la plante zoosporée ; elle est spontanée dans le rotifère ; elle est spontanée dans le polype, ou ne se distingue pas de l’accroissement ; elle est spontanée dans l’homme, qui forme, lui, le germe !

Tout cela est grand, sublime et beau.

Je n’ai que faire, moi, de phrénologie, d’anatomie, de physiologie ; c’est l’affaire des curieux investigateurs de la matière, de rechercher dans l’organisme quelle partie correspond à tel acte de la conscience ou de l’esprit. Sans doute, il est intéressant de voir ainsi confirmer par l’observation cranioscopique, physiognomique, les données pures de la raison et de la conscience ; mais le philosophe ne procède pas de la sorte. Comme le genre humain il procède