Page:Proudhon - La Pornocratie, ou les Femmes dans les temps modernes.djvu/203

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reconnu dans tous les temps, en vertu duquel toute atteinte à la justice et à la liberté publique est destructive de la famille, et par suite de l’amour même ; et réciproquement toute atteinte à l’amour et au mariage est destructive de la société et de l’État.

L’homme sain conserve jusqu’à la fin sa puissance génératrice et son génie, bien que la dignité de l’âge lui commande d’user de moins en moins de l’une, et de modérer le second.

La femme, à un certain moment, perd la puissance de concevoir, mais non pas toujours la fureur d’aimer ; avec cette faculté de conception, elle perd sa grâce juvénile ; elle devient une sorte de métis, ni homme ni femme, dont la psychologie est à étudier, et qui a plus besoin encore d’être contenue que la jeune femme,

Ici l’éducation est toute puissante.

Certaines femmes, comme Lucrèce, sont capables de mourir plutôt que de se rendre cou-