Page:Proudhon - La Pornocratie, ou les Femmes dans les temps modernes.djvu/223

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Le dévouement n’est pas chose arbitraire ; donc, il suppose des conditions naturelles données à priori. — Il exclut le caprice, ainsi que serait un prétendu mariage où l’homme admettrait la femme comme sa pareille, et ferait échange avec elle de fonctions, de droits et de devoirs.

Mais quid si la femme nie ce rapport, et prétend à la parité et à l’égalité ?

Eh bien ! garde-toi de l’épouser alors. Laisse cette bête féroce à elle-même, à l’imbécile qui en voudra : — que si le lien est consommé, si des enfants sont venus, si ton malheur est irrévocable : oh alors ! n’hésite pas. Par raison ou par force, il faut qu’elle plie.

Ne dis pas : Je la quitterai. — C’est d’une âme faible. — Il faut qu’elle soit, dès le premier jour, convaincue d’une chose, que tu ne la quitteras pas, et qu’elle pliera.

Un homme intelligent et résolu possède en lui ce qu’il faut pour dompter cette révoltée. Il n’y a qu’un péril, c’est la conspiration de la société contre le droit marital.

Facilité des tribunaux à admettre la plainte des mauvaises femmes, à s’ingérer dans la famille, à intervenir dans le droit domestique : usurpation d’autorité et d’attributions.