À terme ferme ;
À terme et à prime.
La vente et l’achat, suivant l’un ou l’autre de ces trois modes, peuvent se combiner deux à deux de toutes les manières possibles, au choix des joueurs, suivant leurs calculs et leurs intérêts.
Les spéculations sont à la hausse ou à la baisse. Dans le premier cas, on achète pour vendre ; dans le second, on vend avant d’acheter. Ainsi, les cours sont à la hausse ; je deviens acquéreur de 3 0/0 à 70 fr., et j’attends, pour vendre, que la rente ait monté à 70 50 ou au dessus. — Inversement, la baisse va crescendo ; je vends à 69, et j’attends pour acheter que le cours soit au-dessous de ce taux, à 68 50 par exemple.
D’où il résulte que les opérations à la baisse sont nécessairement à terme ; qu’il y a intérêt pour les baissiers à discréditer les valeurs ; que le gouvernement a par conséquent le droit et le devoir d’arrêter, par tous les moyens que la liberté des transactions autorise, cette débâcle : car c’est son crédit à lui qu’on cherche à ruiner, du moins en ce qui concerne la rente, crédit moral dans tous les cas, crédit matériel s’il a besoin d’emprunter.
Elles peuvent se faire au comptant ou à terme.
a) Achetant au comptant, vous pouvez revendre : 1o au comptant ; 2o ferme ; 3o à prime, dès que la hausse est venue.
À terme, vous pouvez :
b) Acheter ferme, vendre : 1o ferme, 2o à prime :
c) Acheter à prime et revendre : 1o ferme, 2o à prime.
Prenons des exemples.
a) J’achète au comptant 1,500 fr. de rente 3 0/0 à 70, soit en capital 35.000 fr.
1o Je les vends le lendemain au comptant à 70 20, soit 35,100 fr. : différence à mon profit, 100 fr.