duire la prime de 500 fr. que j’ai abandonnée ; bénéfice net, 300 fr. — La hausse se maintient-elle jusqu’à l’époque de la livraison : je réalise mon achat à prime, qui me coûte 40,500 fr., et ma perte se trouve limitée à 200 fr.
Les négociations dont nous venons d’exposer le mécanisme se composent des différentes sortes de marchés analysés dans la première partie de ce chapitre ; celles qui suivent sont des combinaisons des opérations mêmes : elles présentent des complications à l’infini. On y a recours lorsque les fluctuations de la cote sont indécises, tantôt en hausse, tantôt en baisse. Nous citerons les plus usitées.
Si les variations ne sont pas considérables :
J’achète ferme 25 actions de la Banque à 2,700, ci 67,500 fr., et j’en vends 50 à prime dont 10, à 2,705, ci 135,250 fr. Les effets seront levés ou ne le seront pas.
1o S’ils sont levés :
J’aurai à racheter 25 actions au cours du jour. La hausse est-elle permanente : j’ai fait une fausse spéculation. Mais si mes prévisions se réalisent, il doit y avoir des alternatives de hausse et de baisse ; j’achète en baisse à 2,702, soit pour 25 actions, 67,550 francs.
Ainsi, j’ai d’une part :
25 actions à | 2700, | soit 67,500 fr. | |
25 — | 2,702, | — 67,550 | |
Total | 135,050 | ||
J’ai revendu | le tout | 135,250 | |
différence à | mon profit | 200 fr. |
L’acheteur à prime à 2,705 prendra livraison si les actions sont seulement à 2,696, car il perd 9 fr. par action, soit 350 fr., au lieu qu’en abandonnant sa prime de 10 fr. par action, il perd 500 fr.