soit par engagement direct, soit par aval, soit par endossement, l’escompte de leurs effets. C’est le principe du mutuellisme, déjà invoqué par le Crédit mobilier, qu’adoptent à leur tour les Compagnies de chemins de fer, et qui, généralisé et étendu à toutes les espèces de valeurs commerciales, conduirait à une révolution complète du crédit, et, par suite, de l’organisation agricole et industrielle.
Le chemin de fer du Nord, dont l’établissement a été ordonné par la loi du 11 juin 1842, et le tracé principal arrêté par celle du 20 juin 1844, comprend, d’après l’Indicateur des Chemins de fer, avec les embranchements, 791 kilomètres en exploitation, savoir :
Paris à Mouseron par Lille | 286 kilomètres |
Amiens à Boulogne | 123 |
Lille à Calais par Hazebrouck | 104 |
Hazebrouck à Dunkerque | 41 |
Douai à Quiévrain par Valenciennes | 48 |
Creil à Erquelines par Saint-Quentin | 189 |
En construction, d’après les Documents statistiques du ministère des travaux publics, 182 kilomètres :
Hautmont à la frontière | 8 |
La Fère à Reims | 80 |
Paris à Creil (direct) | 40 |
Noyelle à Saint-Valery | 5 |
Busigny à Somain | 49 |
Ces tracés touchent par trois points à la mer : Boulogne, Calais, Dunkerque ; en terre ferme ils se raccordent avec les chemins belges.
La ligne directe de Paris à Creil gagne 17 kilomètres sur le tracé par Pontoise ; l’embranchement de Noyelle à Saint-Valery touche à la mer par un quatrième point ; celui de Somain à Busigny relie les lignes de Douai à Valenciennes