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Page:Proudhon - Manuel du Spéculateur à la Bourse, Garnier, 1857.djvu/382

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dépenses de réparation de la voie ; sur les produits nets de l’embranchement, elle prélève le service des emprunts et 5 0/0 des sommes dépensées à la construction de la ligne de Bayonne et la réparation de celle de la Teste ; l’excédant, s’il y en a, est partagé par moitié entre les deux Compagnies. La concession est prorogée à 99 ans, qui prendront fin avec le bail des chemins du Midi.


CHEMIN DE FER DE GRAISSESSAC À BÉZIERS.
(Siége social : Paris, 45, rue Taitbout.)


Concédé pour 99 ans par décret du 27 mars 1852 ; fin du bail, 29 mars 1955 ; approbation des Statuts, 18 février 1853. — Parcours, 59 kilomètres. — Capital, 18 millions, divisé en 36,000 actions de 500 fr., dont 400 payés. 4 0/0 pendant les travaux (octobre et avril). — 26,600 obligations émises à 140 fr., remboursables à 258 ; 7 fr. 50 c. d’intérêt (novembre et mai).

Ce tronçon ne compte pas moins de dix souterrains, d’une longueur ensemble de 3,778 mètres.


CHEMIN DE FER DE PARIS À SCEAUX ET ORSAY.
(Siége social : Paris, 35, rue Neuve-des-Petits-Champs.)


La ligne de Paris à Sceaux, d’un parcours de 11 kilomètres, construite en exécution de la loi du 5 août 1844, fut concédée le 8 septembre suivant à M. Arnoux pour l’expérimentation de ses trains articulés. La concession était de 50 ans. La Société anonyme, autorisée par ordonnance du 23 février 1845, se constitua au capital de 3 millions.

Ce chemin n’a jamais couvert ses frais ; l’État a dû venir plusieurs fois à son secours.

Comme indemnité, et pour l’expérimentation en grand des trains articulés, le gouvernement concéda, le 30 avril 1853, à la même Compagnie, le prolongement de Bourg-la-Reine à Orsay aux conditions suivantes :