Compagnie anonyme formée sous le patronage de M. Mirès, le 27 mars 1856, pour l’exploitation des terrains acquis par lui à Marseille, et la construction de quartiers nouveaux faisant face aux ports de la Joliette et Napoléon. — Capital, 25 millions. Les actions, émises à 250 fr., ont été libérées à 150 par décision de l’assemblée du 5 juin 1856. En compensation de ce dégrèvement, la gérance est autorisée à émettre un emprunt de 10 millions, au moyeni d’obligations 5 0/0. Les statuts ne sont pas encore homologués.
Un décret du 17 septembre 1852 a autorisé l’établissement des docks sur la place d’Europe (Paris), à proximité du chemin de Ceinture.
Les docks, selon l’origine du mot, sont des bassins à flot ménagés dans les ports pour le chargement et le déchargement des navires.
Tandis que l’armateur de Marseille, de Bordeaux et du Havre est obligé d’avoir de vastes magasins, une armée de commis et d’hommes de peine pour décharger les cargaisons ; tandis que chaque vente nécessite un déplacement de marchandises et un nouvel emmagasinage, le négociant de Londres, de Liverpool et des principaux marchés de la Grande-Bretagne, une fois son vaisseau entré au dock, n’a plus à s’en inquiéter. Une Compagnie se charge, moyennant une prime de x pour 1,000, du déchargement et de l’emmagasinage.
Contre les denrées déposées, le négociant se fait délivrer des warrants, ou billets représentatifs de ses marchandises. Les produits circulent et s’échangent ainsi sous forme de papier, sans frais de transport ni de camionnage ; le dernier acquéreur, marchand au détail ou industriel, prend seul livraison matérielle des objets nécessaires à son commerce