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Page:Proudhon - Théorie de l impôt, Dentu, 1861.djvu/114

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tion financière de la France, p. 419), se sont élevées, pour l’année 1856 seulement, à plus de 70 millions de francs.

En résultat, au lieu de 316 millions que pose M. Horn pour intérêt de la dette et 340 millions pour la dépense de l’armée, ensemble 656 millions, c’est 918 qu’il faut lire, savoir : 453 millions, nombre rond, pour les rentes, 465 millions pour l’armée de terre et la marine, et non compris les dotations, la dette viagère, la dette flottante et la caisse de l’armée : ce qui met la France, à très-peu près, de pair avec l’Angleterre, en supposant que les chiffres pour cette dernière soient exacts.

Quoi qu’il en soit de la valeur de ces observations que je crois hors de conteste, adoptant les données de M. Horn, et combinant les deux tableaux qui précèdent, nous obtenons le résumé ci-après, que je recommande à l’attention du lecteur.