unique mamelon ? Non : par la voie de l’échange ils vont pomper tour à tour leur subsistance dans les diverses catégories de la production. A l’un ils demandent du blé, à l’autre de la viande ; à celui-ci du crédit, à celui-là l’habitation ; à cet autre de la science, etc., et payent chacun en argent. Ainsi fait, à sa manière, l’État, demandant son salaire à qui peut le payer, frappant la richesse là où il la trouve, aspirant la substance qui le nourrit chez toutes les classes de la nation, parce qu’en effet cette substance se trouve, non pas recueillie sur un point comme en un vaste réservoir, mais répandue et disséminée à l’infini dans les tubes capillaires du corps social.
Cette double hypothèse, de la péréquation de l’impôt et de son unité, une fois reconnue comme chimérique en théorie, désastreuse dans l’application par les perturbations auxquelles elle entraîne, nous tenons le fil qui doit nous diriger dans le labyrinthe, et nous pouvons entrer dans la voie des amendements. La première condition pour faire le bien, dans le gouvernement de l’humanité, n’est pas toujours de chercher des solutions rigoureuses là où les lois de la nature vivante s’y opposent : ce serait poursuivre un vain idéal ; c’est de reconnaître le possible et ses conditions.
Tout a été trouvé par nous, à l’analyse, faux, contradictoire, impraticable, impossible, inique. Qui