du célèbre ministre d’État, sœur du duc de Guiche, qui était fort tourné, comme on l’a vu, vers la mathématique et la peinture, et Mme Greffulhe, qui était Chimay, de la célèbre maison princière des comtes de Bossut. Leur nom est Hennin-Liétard et j’en ai déjà parlé à propos du prince de Chimay, à qui l’Électeur de Bavière fit donner la Toison d’or par Charles II et qui devint mon gendre, grâce à la duchesse Sforze, après la mort de sa première femme, fille du duc de Nevers. Il n’était pas moins attaché à Mme de Brantes, fille de Cessac, dont il a déjà été parlé fort souvent et qui reviendra maintes fois dans le cours de ces Mémoires, et aux duchesses de la Roche-Guyon et de Fezensac. J’ai suffisamment parlé de ces Montesquiou à propos de leur plaisante chimère de descendre de Pharamond, comme si leur antiquité n’était pas assez grande et assez reconnue pour ne pas avoir besoin de la barbouiller de fables, et de l’autre à propos du duc de la Roche-Guyon, fils aîné du duc de La Rochefoucauld et survivancier de ses deux charges, de l’étrange présent qu’il reçut de M. le duc d’Orléans, de sa noblesse à éviter le piège que lui tendit l’astucieuse scélératesse du premier président de Mesmes et du mariage de son fils avec Mlle de Toiras. On y voyait fort aussi Mme de Noailles, femme du dernier frère du duc d’Ayen, aujourd’hui duc de Noailles, et dont la mère est La Ferté. Mais j’aurai l’occasion de parler d’elle plus longuement comme de la femme du plus beau génie poétique qu’ait vu son temps, et qui a renouvelé, et l’on peut dire agrandi, le miracle de la célèbre Sévigné. On sait que ce que j’en dis est équité pure, étant assez au su de chacun en quels termes j’en
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