la pensée elle-même est sous la dépendance de Dieu, s’élevant vers lui avec une grande facilité, — car tout ce qui est visible appartient à la bête, mais à l’homme il est donné de dépasser le cercle des apparences et de déchirer l’azur du ciel fini.
Mais au contraire, voici le blasphémateur. Il est semblable à ces réprouvés que Dante condamne au supplice de la poix :
lui crient terriblement les démons. «Tâche
de ne pas t’élever au-dessus de ce
bitume… Reste dans la matière pesante,
dans cette boue inerte qui t’étouffera…
Reste dans cette chose qui n’a plus nom
de vie, mais au contraire elle a déjà l’horreur
de la mort éternelle ! » Le malheureux
a peur, il fait des rêves de démence,
il est traqué de tous côtés par l’épouvante
et la fureur. Son sort sera de s’agiter