tier où, tout petit, il suivait des yeux le vieux Renan, lourd de pensées et de génie ». Mais jamais plus son esprit ni son cœur ne se détacheront de l’Afrique, de « la vieille terre du sommeil qui repose là-bas, sous le soleil ».
Telle fut la première étape d’Ernest Psichari, si intimement liée aux deux autres que, pour la comprendre et le comprendre, il faut nécessairement l’y suivre.
Au moins crédule enfant de ce siècle sans foi
le contact des « Barbares » ne donna pas les certitudes religieuses que, du reste, il ne leur demandait pas. Mais il le débarrassa pour toujours des dangereuses niaiseries dont l’extrême Civilisation avait chargé son âme. Et c’était là un appréciable bienfait.
Au début de 1910, devenu sous-lieutenant, il repart pour la Mauritanie y qui lui inspire l’Appel des Armes. Ce livre