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Page:Psichari - Terres de soleil et de sommeil (1917).djvu/273

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terres de soleil et de sommeil

nous arrivâmes à Ouesso, après une belle nuit de marche, toute irradiée de lune. Je dis alors adieu à la terre des sauvages, de ceux du moins que notre civilisation n’a pas encore pu toucher, mais ma pensée allait surtout vers les morts que nous avons laissés sur cette terre, promise aux héros.