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BAR BAÏl —’.. 175

Parist Miehelet, an su (s804), in-12 9 2 fr. 5o c*

— Voyage du premier Consul à Bruxelles. Bruxelles, IVeissembruch, et Paris, Garriery, iSo3, in-12, 3 fr. 60 c.

Il a été fait à Paris, en iSoî, nue contrefaçon de cet ouvrage, sous ce titre : Relation du voyage dc Napoléon dans la Belgique.

On doit encore au même, dit la Biographie des Contemporains, une Notice sur le général Pichcgrù.

Un nouvel ouvrage du même est annonce comme devant paraître incessamment; son titre est : Histoirc des grandes révolutions qui ont changé le système politique de l’Europe, el crée dc nouveau*.principes dans l’esprit et les mœurs des nations, depuis rétablissement du protestantisme (de i5oo à 1814).

BARBET (Paul), répétiteur de rhétorique.

— Discours sur.la politesse, adressé aux élèves de l’institution Massin. Paris, impr. de P. Renouard, 1824 » în-8 de 3a pap. —’Éloge deBelzunce, évêque de Marseille ; discours couronné à l’Académie de Marseille, dans sa séance publique du 6 mai 1821. Paris, impr. d’Egron* 1821, in-8.

— Souvenirs sur Jules Guillerault etc. Voyez RA-IMEERT-BEAUREGARD. ; ;

BARBEU-DTJBOTJRG (Jacq.), médecin et botaniste, ne à Mayenne le 12 février 1709, mort à Paris, le. 14 décembre 1779. —An proecipua sanguinis officina puîmo ? Parisiis, 1748) in-4 J. — L— AÏIeaume défendit cette thèse sous sa présidence, et soutint l’affirmative.

, — An trachéotomie, mrac scalp ellum, nunc trigonus mucro ? Parisiis, i748jni-4. L’affirmative fut soutenue, sous sa présidence, par Guill. Bcrthold.

—Anvariolarummorbusabsqueeruptione ? Parisiis, 1747, in-4.

—Botaniste (le) français, comprenant toutes les plantes communes et usuelles, disposées suivant une nouvelle méthode, et décrites en langage vulgaire. Paris, 1767, 2 vol. iu-12.

Cet ouvrage a fait, avec justice, la célébrité de Itarbcn, qui le dédia à sa. femme. Il est en effet bien supérieur à la Flore parisienne de Thomas-François Dalibard, et peut être considéré comme ce que nous avons encore dc mieux sur les plantes des environs dc Paris. Le premier volume contient : 1 Là _ nouvelle mêthoda de botanique, c’est-à-dire les principes généraux de la science, exposés avec ordre, élégance et clarté. C’est une paraphrase deJa Philosophie botanique dc Linnée. L’auteur procède du simple au. composé, et se fait ainsi très-bien entendre. Il termine *ce qu’il dit sur l’analyse des végétaux, par l’exposé d’une méthode particulière, qui n’est connue que des botanistes érudits, et qui tient le milieu entre la méthode naturelle et les systèmes artificiels. 20 Trois lettres à M*** sur l’application de la botanique à la médecine ; elles contiennent des idées fort remarquables et fort justes sur, les propriétés clés plantes, sur l’utilité des végétaux les plus com muns, sur l’abus et les inconvénients des remèdes, sur les avantages do l’expcctalioh et du régime ; 3° lin Avis sur la récolta, la dessiccation et la conservation des plantes ; 4° le Catalogue d’un jardin de plantes usuelles ; 5° un Index latin fort étendu. Le second volume de l’ouvrage de Barbeu est intitulé : ’ Le botaniste français, ou Manuel d’herborisation ; il se compose d’une description succincte des plantes qui croissent aux environs de Taris, rangées par familles naturelles, el distribuées suivant une méthode qui tient xin peu de celle de Tourncfort combinée avec celle de lUvin. Barbeu est le premier qui ait essayé de traduire en français les phrases employées par Linnée pour caractériser les espèces, et c’est encore aujourd’hui celui, qui y a le mieux réussi. Comme il ne cultivait la botanique qu’à raison de son utilité, son ouvrage est principalement destiné aux étudiants et auxberboristesqu’il voulait former. Aussi éloignet-il avec soin la nomenclature grecque, et ne conserve-t-il que les noms français.

—* Calendrier de Philadelphie, on Constitutions de Sanchp-Pança et du bonhomme Richard en Pehsylvanie. Philadelphie et Paris, Esprit, ! 77S, petit iu-12.

— Cbronographie, ou Description des temps, contenant la suite des souverains de l’univers, etc. Paris, 1753, in-4 avec une carte.

C’est nne table chronologique dont Barbeu a eu. la première idée, et qu’il a exécutée en trente-cînq planches, précédées d’un discours instructif. Ce tableau s’étend jusqu’en 1753, époque à laquelle écrivait l’auteur. Trois époques principales font la division de ce tableau : i° la Création du monde ; a° la Fondation de Rome j, 3° la Naissance de J.-C.

— * Code (petit) de la raison humaine, ou Exposition succincte de ce que la, raison dicte à tous les hommes pour éclairer leur conduite et assurer leur bonheur. Londres, 1774 j in-S. Nouv. édit. (Passj-, impr, de Francklin) 1782, 1-24.—Autre édit. Par., , 1789, ïn-ia.

Ce petit traité renferme beaucoup d’idées sur le commerce maritime. La dernière édition est plus complété que les autres.

— Daturne etiani ; vitalium. organorum somnus ? Parisiis, 1746, in-4.

Cette thèse est remarquable par la manière ingénieuse avec laquelle l’auteur cherche à démontrer que les organes destinés aux fonctions vitales sont sujets à une sorte de repos ou de sommeil.

— Éléments de médecine en forme d’aphorîsmes. Paris, 1780, in-12.

— Lettre d’un garçon barbier, à l’abbé Desfontaines, sur la maitrise-ès-arls. Paris, 1743, in-12.

Publiée sous le pseudonyme de Zpïlomastix. Bordeu écrivit ce petit ouvrage à l’époque des discussions scandaleuses qui s’élevèrent entre le Collège de chirurgie et la Faculté de médecine, dont Barbeu embrassa la défense avec ardeur ; mais ce n’est pas là celle de ses productions qui lui fait le plus d’honneur.

— Lettres (deux) à une dame, au sujet d’une expérience de chirurgie faite à la Charité, le 22 juin 1744. Paris, 1744 ? in-8.