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attribuées par les écrivains anciens aux orateurs ; sur les masques antiques, et sur les moyens que l’on a cru avoir été employés par les acteurs, chez les anciens, pour se faire entendre de tous les spectateurs, avec une planche. — 12o Mémoire sur une statue antique conservée autrefois dans la Villa Medicis, et qui est connue sous la désignation du Silence, avec 3 planches. — 13o Deux Mémoires sur le bronze des anciens, et sur une épée antique et un anneau élastique, avec 3 planches. — 14o Recherches sur l’emploi du chanvre dans l’antiquité et dans le moyen âge. — 15o Mémoire sur l’épée gauloise, et sur les procédés que les anciens ont suivis pour convertir le fer en acier, avec 3 planches. (ibid., ton. V, 1804). — 16o Mémoire sur un monument consacré par Philippianus à la gloire de Septime Sévère. — 17o Mémoire sur le consul d’Occident Calipus. — 18o Épitaphe de Paternianus déterrée à Lyon, en 1778. — 19o Mémoire sur les masques des anciens (contre les opinions des abbés Dubos et Barthélémy.) (Mémoires de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, nouv. série, tom. Ier, 1815). Ces quatre derniers mémoires ne sont imprimés que par extrait ; — 20o Deux Mémoires sur les instruments d’agriculture des anciens, avec un grand nombre de planches. (ibid., tom. II et III, 1815-18). — 21o Note sur les poteries antiques de couleur rouge. — 22o Mémoire sur les cercueils de pierre que l’on trouve en grand nombre dans plusieurs provinces de l’ancienne France. — 23o Mémoire sur l’étain des Romains. — 24o Mémoire sur les mots Argilla, Creta et Morga. — 25o Mémoire sur le Citrus et le Thyon des anciens. Ces cinq mémoires sont imprimés par extrait dans le tom. III, 1818. — 26o Mémoire sur les meules de moulin, employées par les anciens et les modernes, et sur des meules à bras, antiques, trouvées près d’Abbeville (tom. III, 1818). — 27o Recherches sur les habillements des anciens, en deux parties (tom. IV, 1818). — 28o Mémoire sur deux inscriptions romaines. — 29o Mémoire sur quelques antiquités trouvées près d’Aurillac (Cantal). — 30o Rapport sur une tunique égyptienne, avec une pl. — 31o Mémoire sur les signaux des anciens. — 32o Mémoire sur les pierres tranchantes trouvées dans les sépultures anciennes, avec une pl. — 33o Mémoire sur la véritable Situation de Noviomagus Lexoviorum, ville de la seconde Lyonnaise. — 34o Mémoire sur les graines de quelques végétaux qui ont été prises pour étalons de poids par les anciens. — 35o Mémoire sur la psychostasie, et sur Thèbes d’Égypte, avec une planche. — 36o Mémoire sur la manière de naviguer des Normands, et sur un bateau déterré à Paris, près du Champ de Mars, en 1806, avec une pl. Ces neuf derniers mémoires sont imprimés par extraits dans la partie historique du tom. V, 1821. — 37o Mémoire sur la chasse aux petits quadrupèdes. — 38o Mémoire sur la lecture du VIe livre de l’Énéide, faite par Virgile devant Auguste et Octavie. — 39o Mémoire sur des mesures romaines gravées sur un rocher près de Terracine. — 40o Supplément à un Mémoire sur les masques des anciens. — 41o Notice sur quelques inscriptions au-dessus desquelles sont gravées des mains levées. — 42o Mémoire sur les vases, appelés Lacrymatoires. Six mémoires impr. par extr. dans la part. historique du tom. VII, 1824. — 43o Troisième Mémoire sur le bronze des anciens et sur sa trempe. — 44o Mémoire sur les trois plus grands camées antiques, avec deux planches (tom. VIII, 1827). — 45o Quatre autres mémoires imprimés par extraits dans la partie historique du tom. IX (1831). — 46o Quatre Mémoires sur l’art du monnoyage chez les anciens et chez les modernes. — 47o Mémoire sur des médaillons romains d’un volume extraordinaire (Ibid., tom. IX, 1831). — 48o Mémoire sur les animaux promenés ou tués dans les cirques. (Ibid., tom. X, 1833).


Ce savant est encore auteur des explications de la Galerie de Florence (1787—1821, 4 vol. in-fol.) : il a aussi publié comme éditeur une édition des Fables de Lafontaine, avec des notes grammaticales, mythologiques, etc. (1797, 2 vol. in-12), et une autre des Fables choisies du même auteur, à l’usage des enfants. 1797, in-12 ; nouv. édit. 1824. Il est l’un des annotateurs du Pline latin-français publié par Panckoucke.

MONGEZ le jeune (l’abbé Jean-André), frère du précédent, physicien, membre de plusieurs académies ; né à Lyon, en 1751, mort dans l’expédition de Lapérouse, qu’il avait suivi en qualité de physicien, et avec les fonctions d’aumônier.

— Description, usage et avantages de la machine pour réduire les fractures des jambes, inventée par dom Albert Piero-paro de Vicence. Paris, rue et hôtel Serpente, 1782, in-8 de 22 pag., plus une planche.

— Manuel du minéralogiste, ou la Sciographie du règne minéral, etc.; trad. du suédois et accompagné de notes (1784). Voy. Tob. Bergmann.

L’abbé Mongez avait eu une grande part aux premiers volumes du « Cours d’agriculture » de l’abbé Rozier, et avait, depuis 1779, rédigé le « Journal de physique », commencé par cet abbé. Il y avait précédemment fait insérer plusieurs morceaux, et, entre autres, un sur les ombres colorées du matin (mars 1777), et un sur les causes principales qui font fumer les cheminées, sujet proposé quelques années auparavant par l’Académie de Bordeaux. Biogr. univ.

MONGIN (Edme), prédicateur, d’abord abbé de St.-Martin, puis successivement précepteur du duc de Bourbon et du comte de Charolais de la maison de Condé, membre de l’Académie française (en 1708), évêque de Bazas (en 1724) ; né à Baroville, dans le diocèse de Langres, en 1668, mort à Bazas, en 1746.

— Oraison funèbre de Louis Ier, roi d’Espagne et des Indes, prononcée dans l’église de Paris, le 15 décembre 1724. Paris, J.-B. Coignard, 1725, in-4.

— Oraison funèbre de Louis XIV, prononcée le 19 décembre 1715. Paris, Coignard, 1716, in-4.

— Panégyrique de S. Louis, roi de France, prononcé dans la chapelle du Louvre, le 25 août 1701, en présence de MM. de l’Académie française. Paris, Coignard, 1701, in-4.

— Œuvres (ses). Paris, Simon, 1745, in-4.

On loue surtout son Sermon sur la messe, et son Oraison funèbre de Henri de Bourbon, prince de Condé.

MONGIN (J.), médecin. — Chimiste (le) physicien, où l’on montre que les principes naturels de tous les corps sont