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VŒUX.

Et puis de frais atours, des robes élégantes
À longs replis soyeux ;

L’éclat d’un noble nom, l’attrait plus cher encore
D’un regard enchanteur par l’amour embelli,
Aussi pur que les cieux quand l’astre qui les dore
Sur le soir a pâli ;

Et de vastes salons où, joyeuse et parée,
Régnant sur tous les cœurs de mes charmes épris,
Je verrais, dans les yeux de la foule enivrée,
Mes triomphes écrits !

Puis je voudrais avoir, au rang de mes conquêtes,
Des héros, des vainqueurs, beaux de gloire et d’amour,
Des princes conviés à mes brillantes fêtes,
Et des rois à ma cour.