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DE L’INFIDÈELE.
« Ainsi ma destinée en un jour s’est flétrie,
« Quand j’ai vu, malheureux !
« Aux bras de mon amante infidèle et chérie
« Un rival odieux.
« Percé d’un trait fatal, quelle est donc ma blessure,
« Que les feux du plaisir,
« Ni mon jaloux orgueil, ni ton crime, ô parjure !
« Rien n’a pu la guérir ?
« Par quel art, quels secrets enfans de la magie,
« Quel philtre, quel poison,
« À ton funeste amour as-tu lié ma vie,
« Et perdu ma raison ?
« Ah ! plus doux que le ciel, ton sourire ou tes larmes,
« Tes refus, ta pudeur,