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DE NAPOLÉON.
« Comme un manteau de deuil dont une ombre plaintive
« Laisse flotter les plis.
« Pour notre auguste hymen la couche est préparée ;
« Viens sur mon sein jaloux, viens dormir à jamais,
« Parmi tes vieux guerriers, dans l’enceinte sacrée
« De ton dernier palais.
« Au fidèle Moncey la garde en est commise ;
« Viens, ô mon général ! rêver de tes splendeurs
« Sous les drapeaux ravis à l’Europe conquise
« Par tes soldats vainqueurs.
« Sur sa base d’airain la colonne immortelle
« Va tressaillir de joie en voyant son héros,
« Et fière gardera, sublime sentinelle,
« Ton glorieux repos. »