n’y a qu’une simple suspension ; ce qui,a lieu lorsqu’on annonce un discours, lorsqu’on fait une énumération, lorsqu’on introduit une longue phrase secondaire, commençant ordinairement par si ou ~or~ue.
Ainsi nous voyons dans Rousseau
Déesse des héros’, qu’adorent en idée
Tant d’illustres amants, dont l’ardeur hasardée Ne consacre qu’à toi ses vœux et ses efforts Toi qu’ils ne verront point, que nul n’a jamais vue, Et dont pour les vivants la faveur suspendue Ne s’accorde qu’aux morts
Vierge non encor née, en qui tout doit renaître, etc. Voici encore un exemple du même poëte
Si du tranquille Parnasse
Les habitants renommés
Y gardent encorleur place,
.Lorsque leurs yeux sont fermés ; Et si, contre l’apparence,
Notre farouche ignorance
Et nos insolents propos,
Dans ces demeures sacrées,
De leurs âmes épurées
Troublent encor le repos ;
Que dis-tu, sase Malherbe,
De voir tes mattres proscrits, etc.
4° DE L’EMPLOI DES DIFFÉRENTES STANCES. Le
poëte peut n’être guidé dans le choix des stances que par le sentiment de l’harmonie. Mais d’autres fois (1) La Postérité.