Page:Quillard - La Gloire du verbe, 1890.djvu/122

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Flottera pour moi seul dans l'air silencieux,
Subtil comme une odeur de fraise dans la sente ;
J'aurais la vision chère devant les yeux.

Et je dirai tout bas ma tendresse latente ;
O cœur lâche, tremblant et révolté, je veux
Que ton intime amour se révèle et la tente :
Tu te résigneras à l'effroi des aveux
Et je dirai tout bas ma tendresse latente.