Page:Quillard - Les Mimes d’Hérondas, 1900.djvu/161

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
DEUX FRAGMENTS DE PHŒNIX DE KOLOPHÔN

Crusius a joint avec raison à son édition d’Hérondas un curieux fragment de Phœnix de Kolophôn. Par les titres de mimes perdus, nous savons que les diverses professions et métiers y étaient mis en scène. Entre autres mendiants, il y avait dans les villes et les campagnes hellènes des Korônistes (de Korôna, corneille), qui montraient des corneilles divinatrices. Phœnix, dans des choliambes recueillis en partie par Athénée, donne sous une forme, sans doute peu éloignée des paroles textuelles, le boniment de ces chemineaux. En Orient, après des milliers