Page:Quillard - Les Mimes d’Hérondas, 1900.djvu/166

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dieux, que cette vierge, en tout, demeure irréprochable et qu’elle trouve un mari riche et renommé, et qu’à son vieux père elle mette dans les mains un garçon et à sa mère sur les genoux une fille, jeune pousse de femme à nourrir pour ses parents. Pour moi, où mes pieds me portent, je laisse errer mes yeux, chantant aux Muses devant les portes, pour qui donne et pour qui ne donne pas et plus pour le second1.

II

Mais, ô mes bons, donnez vos richesses cachées. Donne, prince ! donne beaucoup aussi, jeune fille ! C’est une règle de donner une poignée à la corneille qui demande ; j’ai fini de chanter : donne quelque chose et ce sera assez.