Page:Quillard - Les Mimes d’Hérondas, 1900.djvu/27

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à des types, même de tradition, comme l’Entremetteuse ou le Maquereau, les traits particuliers qui en font des êtres vivants.

Tantôt ils se montrent pareils à ce qu’ils sont en effet, avec candeur et innocence : Métro et Korittô célèbrent les vertus du « Baubôn » rouge, en sœurs cadettes de Lysistrata accoutumées à ne tenir point les phallus des processions pour de simples emblèmes religieux ; elles connaissent le chant orphique et l’étrange aventure de Dêmêtêr éplorée à qui la déesse Baubô offre, en éclatant de rire, un pareil consolateur ; elles s’en expliquent aussi librement que des femmes turques parleraient de Karagheuz perforant, ainsi qu’oiseaux à la brochette, les mar-