mai 1714, le recteur accompagné des deux marguilliers en charge, Jean Thoribé de Lannivinon et François Thoribé de Kérescars, se rendit à Morlaix chez Jean Floch notaire de la juridiction du Penhoat et y fit appeler Charlotte Rogon de Lézerdot, comme tutrice de ses enfants mineurs. Un accord fut conclu aux conditions suivantes : les seigneurs de Lézerdot conservaient leurs droits d’enfeu, de banc, d’accoudoirs, de voûte, d’arcade et de lisière. Le tout devait être rétabli aux frais de la fabrique.
Le 3 juin suivant au prône de la grand’messe, le recteur rendit compte à ses paroissiens du résultat de ses démarches. Il invita le Général, c’est-à-dire les fabriciens à se rendre à la sacristie à l’issue de la messe pour ratifier ou rejeter la convention conclue avec la dame de Lézerdot et du Herlan. Les douze notables suivants composaient en 1714 le Général de la paroisse : Yves Martin de Lannix inon, Hervé Pouliquen de la Ville neuve, Jean Thoribé de Parc Gouanec, Jacques Cottain du Cozlen, Jean Madec de Bougès, Yves Breton de Menhars, Hervé Croguennec, Yves Caro et Yves Pouliquen de Goazanlan, Yves Le Maguet de Cosquéric, Guillaume Le Maguet et François Breton de Menhars. Les deux marguilliers en charge étaient, comme nous l’avons dit,