Page:Quiniou - Eglise de St Thégonnec et ses annexes.djvu/62

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Les autres statues du groupe ne manquent pas non plus de naturel et sur chaque figure est empreinte l’expression de douleur qui convient à chaque personnage.

Au fond du tableau, la Vierge aux regards voilés et baissés vers le Christ et dont l’attitude défaillante montre ce que le « Fiat » suprême a coûté à son cœur maternel. À ses cotés saint Jean, accomplissant les dernières volontés de son Maître soutient Celle que, du haut de la croix, Jésus lui donna pour mère.

À la droite de la Vierge, se trouve la Véronique tenant en mains le voile de la Sainte-Face, témoignage de la reconnaissance de son Dieu. Ses regards attristés sont tournés vers le Christ que portent dans un linceul Joseph d’Arimathie et Nicodème. Ce sont là deux types de vieux docteurs d’Israël, tels que nous les représentent les anciennes enluminures. Leurs traits sont fortement accentués, et leurs yeux grands ouverts expriment la stupeur.

À côté de chacun de ces docteurs, on voit un ange dont les regards se détournent du tombeau, et dont le visage ainsi que le maintien reflètent encore les sentiments d’angoisse qu’ils ont éprouvés, lors du crucifiement de leur Dieu. Un d’entr’eux porte en main la couronne d’épines. Un