David par l’organe de Gad, le prophète, les trois fléaux dont il est menacé par le Seigneur et entre lesquels il peut choisir. L’ange, pour figurer ces trois fléaux, lient dans ses mains une tête de mort, une épée et un fouet (II Reg., xxiv).
Suivant le plan primitif tout devait être en bas-relief dans le rétable et pourtant la fabrique dut payer à un peintre nommé Coupery la somme de 160 livres « pour un tableau qu’il avait placé mal à propos dans le milieu du rettable du maître autel, parce qu’au lieu du dit tableau, le tout devoit estre en bar lieff suivant le desain, mais il a été falsifié [1]. »
Ce tableau fut placé au fond du chœur, devant le grand vitrail, et c’est probablement celui qui se trouve aujourd’hui au fond de l’église. Le rétable du maître-autel, la chaise du célébrant et le lambris jusqu’au crucifix furent peints et dorés en 1738.
Parmi les trois concurrents qui se présentèrent, le sieur François de Launay de Recouvrance (Brest) fut choisi à l’exclusion de Joseph Baïc de Lannion et d’un peintre de Morlaix. Le 22 mars 1739 eut lieu une délibération du conseil de la fabrique « au sujet des ouvrages de dorure tant à
- ↑ Cahier des comptes.