Page:Quiniou - Eglise de St Thégonnec et ses annexes.djvu/95

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Les enfants abandonnés étaient à sa charge et plus d’une fois, acculée sans doute au manque de ressources, la fabrique prétendit regimber contre cette obligation. En 1708, elle voulut refuser de s’occuper de l’entretien d’un enfant trouvé dont la paternité était attribuée à Jean Le Louarn du village de Luzec.

Elle fut appelée devant la juridiction de la cour du Penhoat par Françoise Marchaland, mère de Jean Le Louarn. La fabrique n’eut pas gain de cause et elle fut condamnée à payer 178 livres 9 sols comme frais du procès et à verser 78 livres 9 sols à la nourrice de l’enfant.

D’autres dépenses également nécessaires venaient encore grever le budget. Les impôts payés en deux termes montaient à 160 livres pour les décimes ordinaires et extraordinaires et pour la capitation.

La baisse sur la valeur de l’argent occasionnait de temps en temps à la fabrique une perte assez sensible. Elle possédait en caisse l’excédent des recettes des années précédentes et cette valeur consistait principalement en argent. C’est surtout à la fin du règne de Louis XIV et pendant la Régence que cette dépréciation de l’argent se fit sentir. Les marguilliers, en quittant leurs fonctions au mois de décembre, avaient soin de faire constater que