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on constate soit au cours de la partie, soit après que la position a été incorrectement rétablie, la partie doit être reprise depuis la position correcte.


Art. 15. — De la pièce touchée.

Si le joueur ayant le trait touche :

a) une de ses pièces, il doit la jouer ;

b) une des pièces de l’adversaire, il doit la prendre ;

c) une de ses pièces et une des pièces de l’adversaire, il doit prendre la pièce adverse avec la sienne.

Au cas où la prise est impossible, l’adversaire peut exiger soit que son partenaire joue la pièce touchée, soit qu’il prenne régulièrement la pièce adverse avec une de ses propres pièces. Le choix de cette dernière appartient au joueur fautif.

Si aucun des coups indiqués sous a) b) et c) ne peut se faire légalement, la faute commise n’entraînera aucune pénalité.

d) plusieurs de ses pièces, l’adversaire a le droit de désigner la pièce qui devra être jouée.

Si aucune de ces pièces ne peut être jouée légalement, aucune pénalité ne sera exigée ;

e) plusieurs des pièces de l’adversaire, celui-ci déterminera laquelle sera prise.

Si aucune de ces pièces ne peut être prise légalement, il n’y aura pas de pénalité.


Art. 16. — De la partie nulle.

1) La partie est nulle :

a) Lorsque, n’ayant pas son Roi en échec, le joueur qui a le trait ne peut faire aucun coup régulier. On dit alors que le Roi est « pat ».

b) Lorsque le joueur démontre qu’il peut donner échec perpétuel ;

c) Par retour de position, lorsque la même position se reproduit trois fois, le même joueur ayant le trait. À l’effet de cette disposition, il n’y a pas lieu de distinguer entre les deux T, les deux F, ni les deux C, ni enfin entre deux figures, dont l’une est le résultat de la promotion d’un pion.