Page:Réchetnikov - Ceux de Podlipnaïa, trad Neyroud, 1888.djvu/28

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faut toujours se rendre au village, soit pour se marier soit pour enterrer quelqu’un et que le pope exige toujours de l’argent. Quand l’un d’entre eux meurt, ils font la réflexion très philosophique que chacun doit mourir un jour. Leurs enfants sont de petits animaux qui vivent ou meurent selon le caprice de la destinée. Les mères s’en occupent pourtant un peu.

La langue que parlent les Podlipovtsiens est le permien, dialecte qui diffère sensiblement du russe. Leur prononciation est celle des habitants des gouvernements de Viatka et de Vologda.