Page:Récits de voyages d’un Arabe, trad. Lébédew, 1902.djvu/18

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de quatre-vingt-six. Jadis il y en avait une centaine mais maintenant elles n’existent plus. Il y a quatre-vingt-treize marches. Sous le clocher se trouve l’église de Saint Jean le Théologien, et l’église de la Résurrection est à côté. C’est ici que le Messie rencontra Sa Mère et Marie-Madeleine, en disant : « Réjouissez-vous », et quelles Le saluèrent. La coupole de cette église est détruite ; néanmoins, les chrétiens s’y rassemblent pour prier. À côté de celle-ci se trouve l’église de St-Jacques le frère du Seigneur, où sa tête est conservée. Toutes ces trois églises étant adjacentes l’une à l’autre, n’ont qu’une seule porte qui s’ouvre de la Place Sainte. En dedans, vis-à-vis de l’église du milieu, il y a un escalier qui mène à la résidence du Patriarche, à trois églises et au Synode du Patriarche. Ce dernier a deux balcons superposés : le balcon supérieur est d’un beau travail, et le balcon inférieur est celui du logement du Patriarche. De là on voit l’église de St-Jacques. Au-dessus du Synode est situé le réfectoire du Patriarche.


Sur l’église de St-Constantin et le couvent de Notre-Dame.


L’église de St-Constantin est, en ce moment, l’église du Patriarche. Elle est adossée au mur du Grand Temple (de la Résurrection), et donne sur la Place Sainte. Dans l’autel de cette église, non loin du petit autel, il y a deux fenêtres, dont l’une donne sur le Saint Sépulcre et l’autre sur le chœur. Dix-huit lampes brûlent dans cette église ; six ne s’éteignent jamais.

À cent portées de flèches du logement du Patriarche,