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Page:Régamey - Verlaine Dessinateur, 1896.djvu/35

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L’une ousqui sont quarante
Qui vivent de leurs rentes,
L’autre au quartier latin,
Qui s’tient chez le chand d’vin.

J’em… l’assemblée (bis),
J’en… Mossieu Thiers
Et la vieille Changarnierrr !

Ce couplet était suivi d’une multitude d’autres, avec changement de noms propres au refrain.

Le poète qui en est l’auteur charme encore aujourd’hui, par son intarissable virtuosité, les lecteurs du plus artistique et du plus osé de nos journaux illustrés hebdomadaires.

Les dernières années si accidentées de Verlaine ne semblent pas avoir été très favorables au développement de sa verve artistique. Elle devient chancelante, alors que sa faculté maîtresse continue à triompher. Ce ne sont plus ces croquis au trait ferme et incisif de jadis ; ceux qu’il mêle à l’écriture de ses lettres sont quelconques.

Cependant, à en croire la légende, — hélas ! que l’histoire est donc difficile à écrire ! — Verlaine aurait été professeur de dessin dans une institution religieuse… après Sagesse.

Je ne le vois pas très bien dans ce rôle-là.


Pour finir, deux autographes : des vers de Valade et de

Mérat. Il y en aurait un troisième de Verlaine : Pension-

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