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Page:Régnier - 1914-1916, poésies, 1918.djvu/73

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1915


« N’es-tu pas comme l’emblème
Du grand effort obstiné
Où tout un peuple lui-même
De laurier s’est couronné ?

« Dis-moi, pour la part de gloire
Qui t’échoit, que voudras-tu ?
Sera-ce un ruban de moire
Sur ta capote, ô poilu ?

« Pour ta chair ainsi meurtrie,
À quoi donc auras-tu droit,
Que te devra la Patrie
Pour tout cela ? Réponds-moi. »