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1914-1916
Ces vers pleins d’un souffle d’idylle
Violente et brusque et plus près
De Béranger que de Virgile,
Mais qui mêle Horace à Segrais,
Ces vers que le printemps parfume
De toutes les fleurs des buissons
Où le soleil de juin allume
Une réplique à ses rayons,
Strophe éclatante et familière,
Je la répétais pour revoir
Ton frais visage, ô lavandière,
Et le geste de ton battoir ;