Page:Régnier - La Canne de jaspe, 1897.djvu/208

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bronze brûlaient entre des ifs taillés ; les allées sablées de jais intersectaient leurs lignes à des obélisques de stuc ; l’avenue d’eau, teinte de flots d’encre, stagnait comme une dalle de marbre noir ; il y eut un moment d’arrêt puis les panaches des chevaux oscillèrent ; des crânes chauves se couvrirent de calottes, un groupe s’agita d’où sortit Haubourg, rouge, gesticulant, en esclandre de quelque passe-droit, rebiffé et jouant des coudes. Un sourd roulement de tambour retentit et le cortège traversa le parc, le long des pelouses et des bassins où s’effarouchaient les cygnes noirs qu’on avait lâchés sur l’eau mortuaire.